Page:Vimar - Le Boy de Marius Bouillabès.djvu/10

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Tout à coup, sous une pression brusque, et en coup de vent, la porte de la salle à manger vint à céder donnant accès à un caniche noir trapu, fraîchement barbifié, tenant dans sa gueule un assez volumineux paquet. « Mousse ! » « Mousse ! » c’était « Mousse », la chienne aimée de notre ami Gusson qui entrait, apportant au maître son courrier. Sans jamais semer une lettre en route, l’intelligente bête faisait plusieurs fois par jour le même service ; il lui était rémunéré, il est vrai, par des friandises (du sucre, de préférence), dont elle raffolait.




Elle fut accueillie par un tollé d’admiration ; les gais convives la comblèrent de gâteries. Son entrée, naturellement, amena la causerie générale sur les animaux vivant dans notre domesticité.

« Je tiens pour certain, dis-je alors, qu’il n’est personne qui