plus que libraire, en 1754 ; syndic de la Chambre, de mai 1765 à mai 1767.
Membre de la Corporation des douze en 1738, il demeurait alors place de l’Hôpital.
Il demeurait à la descente du Pont de Pierre. Reçu en 1743, il fut élu adjoint de la Chambre syndicale des imprimeurs-libraires, de mai 1765 à mai 1767. On le retrouve en 1791, rue Saint-Dominique.
En 1777, Joseph Duplain, libraire à Lyon, eut un procès avec Mme veuve Desaint, libraire à Paris, sous le prétexte que le libraire lyonnais, dont on avait violé le domicile et enfoncé les portes, avait chez lui des livres contrefaits, dont la veuve Desaint avait le monopole, et entre autres :
Les Satyres de Boileau, dont le privilège était du siècle dernier, que Mme Desaint vendait 3 livres et M. Duplain 1 livre 10 sols ; les Lois ecclésiastiques, que l’on vendait à Paris, 30 liv., à Lyon, 24 ; les Discours de Daguesseau, et l’Imitation de J.-C. par le P. Gonnelieu.
Les Satyres de Boileau avaient été vendues à Duplain par Barbou, Limoges ; les autres ouvrages par Hérissant, libraire à Paris.
Le sieur Duplain ayant été condamné, par arrêt du 27 septembre 1777. M. Rieussec, avocat lyonnais, donna, le 23 octobre de la même année, une consultation, par laquelle il
