Page:Viollet-le-Duc, Histoire d une maison, 1873.djvu/298

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Chevron. Pièce de bois de faible équarrissage par laquelle est clouée la volige ou le lattis qui reçoit l’ardoise ou la tuile. Les chevrons sont espacés de 0m, 50c au plus d’axe en axe, dans une bonne charpente de comble. Ils portent au pied sur des sablières ou sur des blochets, dans leur longueur, sur les pannes, et à leur extrémité, sur le faîtage.

Contre-marche. La face verticale d’une marche,

Corbeau. Support de pierre ou de bois formant saillie sur le parement d’un mur, ayant sa face moulurée ou sculptée, ses deux parois latérales verticales et recevant une charge : poutre, balcon, corniche, colonnette, naissance de voûte, etc.

Couchis. Planches ou madriers que l’on pose sur les cintres en charpente et qui servent de forme à une voûte en maçonnerie pendant qu’on la façonne (voyez page 99).

Coupe. Section d’un ensemble ou d’un détail d’architecture.

Crémaillère. Pièce de charpente sur laquelle reposent les bouts des marches d’un escalier et qui est entaillée en manière de ressauts pour les recevoir.

Dormant. Châssis fixe, de bois, qui reçoit les vantaux d’une porte, ou les châssis ouvrants d’une croisée.

Échasse. Pièce de bois de brin, longue et menue, qui, posée verticalement, est employée pour échafauder les constructions à mesure qu’elles s’élèvent.

Échelle de proportion. Le texte explique suffisamment l’emploi de l’échelle dans le tracé architectonique, pour qu’il ne soit pas nécessaire de s’étendre sur l’utilité de ce moyen pratique. On entend aussi par échelle, les proportions relatives d’un édifice. Certains membres de l’architecture donnent l’échelle de l’ensemble. Ainsi, une balustrade ne pourrait dépasser la hauteur d’appui ou lui être inférieure ; elle donne alors l’échelle de la bâtisse, c’est-à-dire qu’elle indique la dimension réelle de l’ensemble, en prenant pour point de comparaison la hauteur de l’homme.