à la construction du commencement du XIIIe siècle. La chapelle était en a ; en m un grand vestibule servant de salle des gardes. Les appartements de la reine tenaient l’aile h, c, e, f, k, j ; le jeu de paume, la salle g. Le bâtiment V contenait la ménagerie, et ceux P T Q le service de l’artillerie depuis Charles V. Ce qui faisait l’orgueil de Raimond du Temple était l’escalier à vis E, qui passait pour un chef-d’œuvre, construction à jour ornée de niches et statues représentant les rois de France ; puis la galerie D mettant le donjon en communication avec le premier étage de l’aile du nord.
Au premier étage (21), la chambre des comptes occupait en D le dessus de la porte principale ; la salle des joyaux (le trésor de Charles V était fort riche en objets d’or et d’argent) était placée en A au-dessus de la salle des gardes, et la bibliothèque dans la tournelle B[1]. Le cabinet du roi était en C ; la chambre des requêtes en E ; la chambre à coucher du roi en F, son oratoire en G ; un cabinet et une salle de bain en H H. Le jeu de paume prenait la hauteur du rez-de-chaussée et du premier étage en I. Une chapelle haute en M se trouvait au-dessus de la chapelle basse, cette dernière étant réservée aux gens du château. En N, le roi possédait une seconde chambre à coucher, précédée d’une antichambre P, d’un oratoire O, d’une salle de bain et cabinet R R. La salle de parade (du Trône) était en Q, et la grand’salle dite de Saint-Louis en S. Il existait un appartement d’honneur avec salle de parade en V, X, T. Le premier étage du donjon L était divisé en quatre pièces contenant une chambre, un oratoire et des cabinets. Les galeries Y ou portiques servaient de communication pour le service, et, comme nous l’avons dit plus haut, la galerie K donnait entrée dans le donjon, au premier étage.
Au moyen du tableau de Saint-Germain-des-Prés, des gravures d’Israël Sylvestre et d’un dessin du commencement du XVIIe siècle qui est en notre possession, nous avons essayé de restituer une vue cavalière du château
- ↑ La bibliothèque de Charles V était nombreuse et riche ; c’est dans cette petite salle ronde que se forma l’un des noyaux de la Bibliothèque impériale.