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donnaient aux dessins des ornements peints des formes qui convenaient à la place qu’ils occupaient dans l’architecture.


En effet, le dessin d’un ornement appliqué sur une surface modifie sensiblement celle-ci, comme nous l’avons indiqué sommairement dans la figure 6. Les litres, les bandeaux, se couvrent d’ornements courant horizontalement. Les piliers, les colonnes, les surfaces verticales, qui portent et doivent paraître rigides, ont leur surface occupée par des ornements ascendants.

Voici quelques exemples (fig. 20) d’ornements empruntés à des peintures couvrant des colonnes des XIIe et XIIIe siècles. L’exemple A provient de colonnes des chapelles absidales de Saint-Denis. Il présente une torsade vert clair sur fond blanc jaune, bordée d’un filet brun rouge, avec perlé blanc à cheval sur le rouge et le vert[1]. Les exemples B proviennent de colonnes de l’église de Romans (Drôme). Celui B donne un treillis de

  1. Ces ornements de colonnes sont présentés développés.