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[porche]
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CD monte de fond ; seuls, les collatéraux E E E forment galeries et l’espace F, large tribune au-dessus de l’ancienne porte de la nef. On ne pouvait monter aux galeries et à la tribune que par deux escaliers G, partie de bois, partie pratiqués dans l’épaisseur du mur de face. Deux tours s’élèvent sur les deux premières travées des collatéraux H.


À partir du niveau des galeries, vers 1240, on refit la grande claire-voie K (voy. Pignon, fig. 9), pour mieux éclairer probablement cette grande salle. Au niveau de la tribune, trois baies L s’ouvrent sur la nef de l’église (voy. Architecture Religieuse, fig. 21). Un autel était autrefois placé en O sur cette tribune. Les instructions aux pèlerins ou pénitents rassemblés à rez-de-chaussée pouvaient se faire du haut de la balustrade qui clôt la tribune en M[1]. Avant la construction du porche, les trois baies

  1. Voyez les coupes transversale et longitudinale de ce porche dans les Archives des monuments historiques, publiées sous les auspices de S. Exc. le Ministre d’État. Voyez aussi la coupe transversale réduite du porche de Vézelay, dans l’article Architecture Religieuse, fig. 22.