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[ ARMURE ]
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que ce harnais est adopté. La housse d'étoffe n’était pas un simple ornement, elle préservait efficacement le cheval des traits d’arc ou d’arbalète, et même des coups d’épée. Flottante à la partie inférieure, elle était fortement doublée sur le cou, le poitrail et la croupe. Mais on ne se contenta pas de cette houssure d’étoffe. Voici (fig. 20[1])

  1. Manuscr. Biblioth. nation., Godefroy de Bouillon, français (dernières années du xiii13 siècle).