Page:Viollet-le-Duc - Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carlovingienne à la Renaissance (1873-1874), tome 5.djvu/245

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Les charnières étaient faites comme l’indiquent le détail D, les supposant dégoupillées, et le détail E en coupe. Les canons fermés, les boutons et leurs œils se présentaient ainsi qu’il est indiqué en g. L’épaule était incomplètement garantie par ces sortes de brassards, et si on levait le

bras, l’extrémité supérieure X de l'arrière-bras venait s’appuyer au-dessus de l’os d’une façon incommode. On para à cet inconvénient en ajoutant des spalières qui couvraient l’épaule et l’aisselle. Mais cette modification se fit beaucoup plus tard et à la suite de nombreux tâtonnements. On commença par articuler l’extrémité supérieure des arrière-bras et à recouvrir cette articulation d’une sorte d’épaulette de peau, quelquefois rembourrée. Montrons d’abord les brassards de la statue de Louis de Sancerre,