quelque peu la liberté de l’avant-bras. On chercha donc à envelopper conplétement le coude et la saignée, et l’on forgea des pièces à ce destinées, très-évasées à la partie inférieure comme à la partie supérieure, mais qui masquaient complètement la saignée (fig. 7[1]).
Ces cubitières avaient cependant plusieurs défauts : si le bras était étendu, elles laissaient un vide entre le canon d’avant-bras et la garde, dans lequel la pointe de l’épée ou de la lance pénétrait aisément ; puis elles étaient lourdes. Ces sortes de cubitières, auxquelles on donna le nom de garde-bras (Voy. Garde-bras), ne furent guère usitées que de 1420 à 1440, et les fit-on différentes de forme pour le bras droit et le bras gauche ; ce dernier étant destiné seulement à maintenir l’écu et étant couvert par celui-ci.
Il serait impossible de donner tous les exemples de cubitières qui furent appliquées à cette époque, chacun les faisant forger à sa fan-
- ↑ Manuscr. Biblioth. nation., Boccace, français (1420 environ).