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[ CUISSOT ]
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de peser sur les genoux (fig. 3 bis[1]). On fit plus : vers 1360 on porta des cuissots entièrement clos, composés de deux parties réunies par des charnières et des loqueteaux. Celle antérieure, qui montait jusqu’à l’aine, se réunissait à la genouillère par une plaque articulée ; celle postérieure était échancrée au-dessus du jarret.

La figure 4[2] présente un exemple de ces sortes de cuissots : en A, du côté externe, et en B, du côté interne. Le demi-cylindre de dessous, attaché au demi-cylindre antérieur par deux charnières a, se

fermait par deux boutons à ressort et à œil b. Une courroie rivée en c, au bord interne de la plate de dessus, passait sous celle de dessous, qu’elle embrassait, et se bouclait en d. Cependant la partie e du cuis-

  1. Manuscr. Biblioth. nation., Miroir historial, français (1440 environ).
  2. Manuscr. Biblioth. nation., le Livre des histoires du commencement du monde, français (1370 environ).