LE MATÉRIEL SCÉNIQUE. — Le manteau d’Arlequin. — Les châssis de front ou coulisses. — Les châssis obliques. — Les fermes. — Les bandes d’air. — Les plafonds plats. — Les toiles de fond. — Les praticables et les terrains. — Des clochers pour des rochers. — Une plaisanterie de Mme Gavaudan. — La suppression des bandes d’air. — Les décors panoramiques. — Les installations de Bayreuth. — Comment sont établis les décors et les praticables.
En matière de théâtre, nous venons de le voir, les
questions de mise en scène tiennent une place
considérable. Pour cette raison, il y a donc lieu de
ne pas négliger l’examen des ressources matérielles
dont dispose le décorateur pour réaliser la représentation
fidèle des divers lieux où devront évoluer les
acteurs.
Ces ressources, en somme, sont fort simples.
De façon générale, en effet, le matériel scénique, tel qu’on le retrouve uniformément dans tous les théâtres, comprend un petit nombre d’organes essentiels.
C’est, tout d’abord, le manteau d’Arlequin. Celui-ci, qui forme le cadre du théâtre et détermine pour le spectateur de la salle l’ouverture de la scène, est formé par une toile de front et des châssis de