Page:Vivien - Études et Préludes, 1901.djvu/112

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
102
ÉTUDES ET PRÉLUDES


Rien ne survit en toi, pas même un rêve tendre.
Tout s’éteint dans tes yeux sans âme et sans reflet,
Comme un foyer rempli de silence et de cendre.
Le jour râle là-bas dans le ciel violet.

Dans cet accablement du morne paysage,
Ton froid mépris me prend des vivants et des forts.
J’ai trouvé dans tes yeux la paix sinistre et sage,
Et la mort qu’on respire à rêver près des morts.