Cette page a été validée par deux contributeurs.
L’AURORE TRISTE
L’aurore a la pâleur verdâtre d’une morte,
Elle semble une frêle et tremblante Alkestis
Qui, les pas vacillants, vient frapper à la porte
Où l’amour l’accueillait en souriant, jadis.
Elle a quitté les flots qui roulent des étoiles,
Les jardins nébuleux où dort Perséphoné,
Ceinte de pavots blancs et vierge sous les voiles,
Et le doux crépuscule au sourire fané.