Page:Vivien - Brumes de fjords.djvu/95

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

CONTE DU DEUX NOVEMBRE


Parmi le charme atténué des meubles anciens, rêvait celui qui les avait si avidement, si obstinément acquis.

Sa collection de raretés antiques était peut-être sans rivale. Et, songeant aux années d’études et de fouilles, il se glorifia de sa longue patience et de la victoire consommée.

Une vieille horloge sonna lentement, doucement, d’un timbre comme alourdi par le poids du passé… Minuit…

Un nouveau jour éclosait dans les ténèbres.