Page:Vivien - La Dame a la louve.djvu/197

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svanhild.

Je sais qu’ils reviendront.


bergthora.

Pourquoi restes-tu debout sur le rocher, immobile et contemplative pendant des journées entières ?


svanhild.

J’attends le retour des cygnes sauvages.

(Des chants de fête s’élèvent. Des barques passent sur le fjord, chargées de femmes aux costumes étincelants.)


des paysannes, chantant.
Ne t’approche point du glacier,
Car le froid brûle comme la flamme.
Ne t’approche point de la neige,
Car la neige aveugle comme le soleil.
(S’éloignant.)
Ne demeure point longtemps sur les sommets,
Car l’azur entraîne comme le vertige.
Ne contemple point l’abîme,
Car l’abîme attire comme l’eau.