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DISCOURS

AUX WELCHES

PAR

ANTOINE VADÉ , FRÈRE DE GUILLAUME.

AVERTISSEMENT DE BEUGHOT.

Je ne sais si cet ouvrage a été imprimé séparément; je n'en ai jamais vu d'édition isolée. Mais il fait partie du volume intitulé Conles de Guillaume Vadé, in-8", et dont on parle dans les Mémoires secrets (de Bachaumont), à la date du 5 mai 1764. C'est donc au plus tard en avril, et même, plus probablement, en mars '1764 qu'a été composé le Discours aux Welches. Fréron, qui en avait déjà parlé dans sa feuille du 14 juillet [Année litté- raire, 1764, IV, 298), y revient dans sa feuille du 20 septembre [Aminée lit- téraire, 1764, VI, 39), et dit que Voltaire en a pris l'idée dans Tatien, dis- ciple de saint Justin, et qui écrivit, vers l'an 168, un Discours contre les Gentils. Le Mercure de septembre 1764, pages 4.3-69, contient la Réponse d'un Français à la harangue d'Antoine Vadé aux Welches. On trouve aussi dans le Mercure (décembre 1764, pages 28-40) une Lettre de mademoiselle Reydellet à M. de La Place, auteur du Mercure, sur le Discours aux Welches, contenant l'apologie des Français. La première note (voyez page 230) blessa le P. Joseph-Romain Joly, qui fit insérer dans Y Année lit- téraire de 1764 (tome VII, pages Zio-o2) une Lettre du fils d'un bourgeois de Saint-Claude à M. Fréron, au sujet d^ine note injurieuse à cette ville insérée par M. de Voltaire en son Discours aux Welches. Le P. Joly observe avec raison « qu'il n'est pas possible d'être citoyen et mainmortable en même temps ; ces deux qualités, suivant les jurisconsultes, s'excluent et ne se ren- contrent jamais dans la même personne ». Il ajoute que la ville de Saint-Claudo « n'a point été délivrée de la mainmorte, puisqu'elle est, dès son origine, de condition franche ». Voltaire s'est exprimé exactement ailleurs à l'occasion des chanoines de Saint-Claude qui tenaient en esclavage les sujets du roi, habitant au mont Jura vers Saint-Claude; voyez la première phrase de l'opuscule intitulé Au roi en son conseil, etc.

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