Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome3.djvu/490

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480 L’ENFANT 1’ KO DIGUE.

M A D A M E C R l’ P I L I. A G, s’avnnrant vors Euphémon fils.

Mon iils, ([lu’lle étrange aventure T’a donc mliiit (mi si piètre posture ?

P : Il P H KM ON FILS.

Ma faute.

MADAME GUOUPILLAC.

Hélas ! comme te voilà mis !

JASMIN.

C’est pour avoir eu d’e.vcellents amis, C’est pour avoir été volé, madame.

MADAME GUOUPILLAC.

Volé ! par qui ? comment ?

JASMIN. ^_i

Par bonté d’àme. Nos voleurs sont de très-honnétcs gens. Gens du beau monde, aimables fainéants, Buveurs, joueurs, et conteurs agréables, |

Des gens d’esprit, des femmes adorables. J

MADAME GUOUPILLAC.

J’entends, j’entends, vous avez tout mangé : Mais vous serez cent fois plus affligé Quand vous saurez les excessives pertes Qu’en fait d’bymen j’ai depuis peu soulïertes.

EUPHÉMON FILS.

Adieu, madame.

M A D A M E G R L P I L L A G, l’arrêta : ; t.

Adieu ! non, tu sauras Mon accident ; parbleu ! tu me plaindras.

EUPHÉMON FILS.

Soit, je vous plains ; adieu.

MADAME GROUPILLAC.

Aon, je te jure Que tu sauras toute mon aventure. Un Fierenfat, robin de son métier, Vint avec moi connaissance lier,

(Elle court après lui.)

Dans Angoulême, au temps où vous battîtes Quatre huissiers, et la fuite vous prîtes. Ce Fierenfat babite en ce canton Avec son père, un seigneur Euphémon.

EUPHÉMON FILS, revenant.

Euphémon ?