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ACTE II, SCI:NE II. 441

Manquement n'est plus d'usage, nous disons manque; et ce manque de foi. est une expression trop laiblo pour exprimor Flior- rible perlidic que Pompée soupçonne.

Vers 23. N'exposons, lui dit-il, (jiie celte seule tùle A la réception que l'Egypte ni'appicte, etc.

Longeque a littore casus

Kxpectate meos, et in hac cervice tyranni Explorate fidem ' .

Vers 29. Mais quand lu les verrois descendre chez Plulon, Ne désespère point, du vivant de Caton.

Pompée ne se servit certainement pas de cette figure, descendre chez Plutim. Il ne faut pas faire parler un héros en poëte.

Vers 33. Septiine se présente, et, lui tendant la main, Le salue empereur, etc.

Romanus Pharia miles de puppe salutat Septimius^.

Vers 39. Ce héros voit la fourbe, et s'en m0(jue dans l'àme.

S'en moque est comique et trivial. Je ne sais pourquoi Corneille feint que Pompée s'aperçoit du dessein de Septime : car s'il le devine il ne doit pas quitter son vaisseau, dans lequel sans doute il a des soldats. Il doit prendre le chemin de Carthage.

Vers 48. Mes yeux ont vu le reste, et mon cœur en soupire Et croit que César même à de si grands malheurs Ne pourra refuser des soupirs et des pleurs.

Vn cœur qui croit; cela ne serait pas souffert aujourd'hui.

Vers 57. Il se lève, et soudain par derrière Achillas, Comme pour commencer tirant son coutelas, Septime et trois des siens, lâches enfants de Rome, Peicent à coups pressés les flancs de ce grand homme.

Par derrière est d'une prose trop basse.

Vers 61. Tandis qu'Achillas même, épouvanté d'horreur, De ces quatre enragés admire la fureur.

��1, Lucain, Phars., VIII, 580-82.

2. Ibid., 596-97.

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