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ACTIi III, SCtNE III. ol.J

SCÈNE II.

(.4 la fin.) Cette scène redouble encore l'intérêt. L'amour de Mélisse, fondé sur la reconnaissance, dut être attendrissant. Les scènes suivantes soutiennent cet intérêt dans toute sa force, mal- gré les fautes du style.

SCÈNE VI.

(.4 la fin.) Cette scène du portrait n'est-elle pas encore très- ingénieuse ? Les menteries que fait Dorante dans cette pièce ne sont plus d'une étourderie ridicule comme dans la première : elles sont pour la plupart dictées par l'honneur ou par la galan- terie; elles rendent le Menteur infiniment aimable.

��ACTE TROISIÈME.

SCÈNE I.

{A la fin.) Cette scène ne dément en rien le mérite des deux l)remiers actes. N'est-ce pas l'invention du monde la plus heu- reuse de faire secourir Dorante par son rival Philiste, et de pré- parer ainsi le plus grand embarras?

J'écarte, comme je l'ai déjà dit, tous les petits défauts de lan- gage, les plaisanteries qui ne sont plus de mode; je ne m'arrête qu'à la marche de la pièce, qui me paraît toujours parfaite. La manière dont Mélisse envoie à Dorante son portrait, celle dont il le prend, ce portrait montré à un homme qui paraît surpris et fâché de le voir : encore une fois, y a-t-il rien de mieux ménagé et de plus agréable dans aucune pièce de théâtre ?

SCÈNE II.

{A la fin.) Ces scènes avec Cliton, ces stances sur un portrait, cette parodie des stances par Cliton, peuvent avoir nui à la pièce. Ces défauts seraient bien aisés à corriger.

SCÈNE III.

{A la fin.) Cette scène où Mélisse, voilée, vient voir si on lui rendra son portrait, devait être d'autant plus agréable que les

31. — C.oiiM. si'R Corneille. I. 33

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