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ANNÉE 1729.

You should come on horseback if your M. Nocé has one to lend to you : I will take care of him[1].

C’est chez Châtillon, perruquier à Saint-Germain, rue des Récollets, vis-à-vis des révérends pères récollets, facchini zoccolanti. Il faut demander Sansons ; il habite un trou de cette baraque, et il y en a un autre pour vous. Vale, veni.



188. — À M. THIERIOT[2].

29 mars 1729.

Ecce nunc tempus acceptabile, ecce nunc dies salutis, car voici le saint jubilé ; venez donc voir vos anciens amis en bon chrétien. Expecto te dans le cloître du bienheureux saint Médéric, chez Dubreuil. Expecto te, inquam. Rescribe ergo quota hora potes ægrum amici animum suavi confabulatione reficere.

Die jovis hora 8a.



189. — À M. THIERIOT[3].

1729.

Enfin je suis votre voisin : je vins hier pour vous le dire. Si vous pouvez sortir ce matin, je vous prie de venir dans la rue Traversière, vis-à-vis un vitrier : c’est, vers les dernières maisons à gauche du côté de la fontaine, une des plus vilaines portes. La maison est à un conseiller-clerc nommé M. de Mayenville, homme qui ne se soucie pas des dehors apparemment. Si vous voulez, nous causerons. Je vous embrasse. J’ai quelque chose à vous dire.

Samedi matin.



190. — À M. THIERIOT[4].

1er avril 1729.

I saw last night the duke of R.

He begged of me so earnestly to have leave to apprize Pallu of my appearing to him like a hobgoblin, that I could not refuse.

Therefore I do not think it proper to show my letter of

  1. Traduction : Si vous pouvez oublier quelque jour votre palais doré, vos fêtes et fumum et opes, strepitumque Romæ, venez ici, vous trouverez une chère simple et frugale, un mauvais lit, une pauvre chambre, mais il y a un ami qui vous attend.

    Vous devriez venir à cheval, si votre M. Nocé en a un à vous prêter ; j’en ferai prendre soin.

  2. Pièces inédites, 1820.
  3. Ibid.
  4. Ibid.