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à Paris sous le nom de L’Écueil du sage, qui n’était pas son véritable titre. »

Une édition séparée du Droit du seigneur, publiée en 1763, avait été désavouée par l’auteur.

L’année suivante (1764) parut à Vienne, en Autriche, chez Ghelen : l’Écueil du sage, comédie de M. de Voltaire, réduite en trois actes, pour le service de la cour de Vienne, par M. Delaribadière, in-8o. L’acte premier se composait de la scène VI de l’acte deuxième ; venaient ensuite les scènes I, II, III, IV, V, VI et VII de l’acte III, puis le dernier vers de la scène VII dans la variante de la page 54, dernier vers, et la scène VIII, qu’on trouve dans cette même variante, terminait l’acte Ier. Les actes II et III étaient les actes IV et V des variantes.

Voltaire lui-même réduisit aussi sa pièce en trois actes ; mais elle ne fut jouée ainsi qu’après sa mort, le 12 juin 1779.

Lors de sa première apparition, on avait publié une Lettre de M. de R. à M. de S. R. sur la Zulime de M. de Voltaire, et sur l’Écueil du sage du même auteur ; 1762, in-8° de deux feuilles.

Les éditeurs de Kehl avaient donné en variantes les deux derniers actes tels qu’on les trouve dans les premières éditions : par ce moyen, disaient-ils, les lecteurs auront la pièce en trois actes et en cinq. Ici encore je ne pouvais faire mieux que de les suivre.