Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome6.djvu/150

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Je te plains, Olympie, et ne t’accuse plus :
J’espère en ton devoir, j’espère en ton courage.
Moi-même j’ai pitié d’un amour qui m’outrage.
Tu déchires mon cœur, et tu sais l’attendrir ;
Console au moins ta mère en la faisant mourir.
Va, je suis malheureuse, et tu n’es point coupable.


Olympie

Qui de nous deux, ô ciel ! est la plus misérable ?