Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome6.djvu/398

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388 VARIANTES DE CHARLOT.

JLLIE.

ciel ! je te bénis. LA COMTESSE, le tenant embrassé. Oui, reconnais ta mère ; oui, c’est toi que j’embrasse ; " * Tu sauras tout.

JULIE.

Il est bien digne de sa race. i, Le peuple derrière le théâtre.) Vive le roi I le roi ! le roi ! vive le roi !

LE DUC.

Pour le coup, c’est lui-même. Allons tous : c’est à moi De présenter le fils^ et la mère, et Julie.

LA COMTESSE.

Je succombe au bonbeur dont ma peine est suivie.

CHARLOT, marquis. Je ne sais où je suis.

LA COMTESSE.

Rendons grâce à jamais Au duc de Bellegarde, au grand roi des Français… Mon fils !

CHARLOT, marquis. J’en serai digne.

JULIE.

Il nous fait tous renaître.

LA COMTESSE.

Allons tous nous jeter aux pieds d’un si bon maître.

CHARLOT, marquis. Henri n’est pas le seul dont j’adore la loi.

(Tout le monde crie :) Vive le roi ! le roi ! le roi ! vive le roi !

Sur l’un des vers (6, de la page 387) de cette longue variante, voyez Théâlre, IV, page 337, note \.

Au lieu de l’hémistiche ciel ! je le bénis (premier vers de la présente page), Voltaire, dans sa lettre à Damilaville, du 21 septembre 1767, propose démettre : deslins mouis ! (B.)

FIN DES V.VRIAME.S DE CHARLOT.