Page:Von Kotzebue - Souvenirs de Paris en 1804, tome 1.djvu/145

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126 SOUVENIRS fait raisonner comme il paraît penser lui-même, et d’une manière analogue au lieu où ils se trouvent. Quelques-uns de ces écrivains, connus et protégés par l’impératrice Catherine, s’adressèrent à cette princesse pour se plaindre. Ce fut la première fois qu’il fut question de M. Kotzebue à la cour de R Ses ennemis profitèrent du moment pour rendre suspects ses sentimens politiques ; sa correspondance et ses ouvrages attirèrent l’attention de la police, et il ne tarda point à recevoir sa démission. Alors il se retira au village de Yewe en Esthonie, où il s’occupa à effacer les mauvaises impressions que sa conduite et ses écrits avaient laissées dans les esprits. C’est dans cette intention qu’il composa son Lang-Hans, détestable imitation de Candide, où il essaie de ridiculiser la France et la révolution qui n’étaient rien moins que plaisantes alors. «Il chercha dans le même temps à