Page:Von Kotzebue - Souvenirs de Paris en 1804, tome 1.djvu/186

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DE PARIS. 167 Qu’on rassemble maintenant tous ces traits épars et copiés d’après nature, et l’on dira : voilà un charmant portrait. Voyons maintenant ce que disent les journaux allemands ; ils assurent que pendant que madame Récamier a été en Angleterrc, son mari, qui était resté à Paris, disant un jour qu’il n’avait point de nouvelles de sa femme, une espèce de bel esprit lui demanda avec ironie s’il ne lisait pas la gazette. Quand cela serait vrai, que peut-on en conclure ? Madame Récamier peut-elle empêcher que les journalistes anglais ne saisissent les plus petites circonstances pour remplir leurs feuilles ? Est-ce donc à elle seule que pareille chose est arrivée

? Lisez le Morning-Chronicle, etc, 

vous y trouverez souvent des descriptions de la sensation qu’aura faité à un gala la parure de telle ou telle dame. Les journalistes allemands ont encore reçu d’autres informations. Madame Récamier avait donné un jour un bal ; mais elle s’était couchée sur le minuit,