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SOUVENIRS

çant la caricature qu’elle avait entre les mains. Je pourrais parler encore sur ce sujet, et rapporter des traits qui ne sont remarquables que pour l’observateur exercé, parce qu’ils font voir le fond du coeur ; mais il ne me convient pas d’en dire davantage : un ami n’a aucun droit de publier ce qui se passe dans l’intérieur de la maison d’une femme bienfaisante. Je crois en avoir dit assez pour faire rougir les journalistes allemands (1), et pour détruire les préjugés qu’on pourrait avoir sur madame Récamier. Puisse-t-elle jouir longtemps d’un bonheur qu’elle doit plus à son coeur et à ses vertus qu’à sa richesse et à sa beauté ! (1) Et ui aussi, si lacheoseest possible.