Page:Von Kotzebue - Souvenirs de Paris en 1804, tome 1.djvu/34

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DE PARIS.

Le grand nombre de négocians que le commerce attire à Francfort y trouve un point de réunion plus commode et plus agréable qu’à Leipsick, où les étrangers n’ont pour se réunir qu’une espèce de halle qu’on appelle la Maison Auerbach, où ils sont exposés à l’injure du temps. Ici, du moins, ils trouvent une maison spacieuse, dans laquelle ils peuvent étaler les marchandises de luxe pendant toute la journée ; ce qui présente un coup-d’œil à-la-fois bizarre et agréable, par la variété des objets que l’on y voit, et la quantité d’individus de toutes les nations qui s’y rassemblent à toutes les heures du jour.

Darmstadt. Le monument que le grand Frédéric a fait ériger ici, à la mémoire de son amie, ne répond pas à l’idée qu’on a pu s’en faire avant de l’avoir vu. Il est d’une élégante simplicité ; mais j’attendais d’un roi quelque chose de plus