Page:Von Kotzebue - Souvenirs de Paris en 1804, tome 1.djvu/62

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DE PARIS pied, comme je me le propose, je me fais une fête de sentir beaucoup, mais je n’écrirai pas. Il faut faire ce voyage à pied ; en voiture il est ennuyeux, et coûte fort cher (1). Quand un cocher de Suisse vous a fait faire quatre ou cinq lieues par jour, il croit avoir fait au miracle, et il vous en coûte dix-huit francs pour ses deux chevaux, et autant pour le jour suivant, ou il retourne à vide. En outre, il vous force à vous arrêl=ter à midi et le soir, et à vous faire écorcher dans les auberges où il lui plaît de demeurer, et dans lesquelles on est généralement mal servi.

Nota. Ici, M. Kotzebue entre dans des détails puérils et des plus fastidieux sur le retard qu’on a mis dans telle ou telle auberge à lui apporter son café à telle ou telle heure ; il prétend qu’un homme comme lui, qui se lève (1) Encore un trait de caractère : avare, gourmand, et par dessus tout modeste.