Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/185

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

, DEVANT PARIS, JUSQU’AU 15 OCTOBKE. H7 aussi; mais le bataillon bavarois qui y était posté avait tenu bon jusqu’à l’arrivée de renforts qui, après une lutte acharnée, refoulèrent l`ennemi hors du village. Une troisième brigade avait occupé Clamart qui, a ce moment-là, n’était pas encore compris dans la ligne des retranchements allemands; mais elle ne parvint pas à gravir les pentes de la colline du Moulin de la Tour', quoique sur ce plateau les troupes allemandes fussent accablées d’une grêle de projectiles lancés par les forts. Le général Vinoy avait acquis la certitude que sur tous les points on pouvait lui opposer des forces en nombre suflisant; à 3 heures il résolut de discontinuer le combat. ' L’une après l’autre les unités françaises disparurent der- , rière les fo1·ts, les dernières ala tombée de la nuit. Les Ba- varoîs réoccupèrent leurs positions d'avant-postes en por- tant la garnison de Bagneux a deux bataillons. Dans l’intervalle, les armements dans toute la France avaient été poussés avec la plus grande énergie. A Rouen et a Évreux, à Besancon etsurtout derrière la Loire des masses considérables se réunissaient. A la vérité elles étaient formées d'élüments hétérogènes, et ce qui leur man- quait surtout c’étaient des ofûciers, militaires de leur état, . qui eussent pu les instruire et les entraîner. Aussi réso- lut-on pour le moment d’éviter des engagements décisifs et d’occuper simplement l`exmemi en lui livrant sans re- lâche des combats sans grande importance. Aussi, dès la lin du mois de septembre, le général De- larue s’avançaavec les éclaireurs de la Seine depuis Evreux jusqu’aux environs-de Saint-Germain. La 6°·division de L Voir la note de la page 156. (N. T.) _ ' ` 12