Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/253

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' BATAILLE DE LOIGNY-PQUPRY. 245 général de Tresckow put se porter au secours de l’aile gau- che des Bavarois qui se trouvait dans une position fort cri- tique. Soutenue par le feu de huit batteries, la 33* brigade prit en flanc des masses françaises qui attaquaient vio- lemment Chàteau-Goury. Surprises, elles rétrogradèrent sur Loigny. Ici aussi les bataillons mecklembourgeois entrè- rent dans la localité en même temps que les Bavarois. Seul le cimetière situé à la lisière ouest du village fut défendu pendant quelque temps avec opiniàtrete. A Villepion, les Français battaient en re traite et 80 pièces allemandes mises en position à Loigny causèrent de terribles ravages dans leurs rangs. A 2 heures et demie, le général ·von der Tann fit avancer encore une fois sa première division tout entière, après avoir remplacé les munitions, mais le feu violent de l’ennemi arrêta le mouvement. ` La cavalerie de l’aile droite se vit arrêtée par la division Michel; mais celle-ci fit demi-tour dès qu’el1e fut arrivée dans la zone battue par les projectiles de l’artillerie a cheval. » Au moment ou il dut dégarnir son aile droite, le général Chanzy avait fait prendre à quelques bataillons, près de Terrenoire, une formation en potence. En arrière de celle- ci était arrivée une brigade du l7° corps a Faverolles et a droite de Villepion les zouaves pontiiicaux marchaient en avant contre Villours. A ce moment le général de Tresckow engagea ses der- mères réserves. Deux bataillons du 75° régiment d'infan- terie pénétrèrent du premier coup dans la localité et, de _ concert avec toutes les fractions combattant à proximité, ils refoulèrent la colonne française sur Villepion. · La nuit survenant, l’engagement prit fm sur ce point. Tandis que le i6° corps français luttait ainsi, tout seul,