Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/393

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

BATAILLE DE SAINT-QUENTIN. 385 seconde fois la lutte avec la grande position dlartillerie de 1’ennemi au moulin de Cepy. Le général Paulze d’lvoy voyant que les communica- tions de son corps d’armée avec Cambrai allaient ètre cou- pées, avait déja attiré à lui la brigade Michelet de la posi- tion ou elle était en réserve à l’ouest de la ville et, avec _· ces forces intactes, il se porta en avant contre Fayet. Les troupes prussiennes qui s’y trouvaient durent se replier sur Moulin-Goutte, mais on empêcha l’ennemi de progres- ser davantage vers la hauteur en le prenant en flanc de- puis Selency et en enlevant en mème temps la ferme du Bois-des-Roses. Les Français rétrogradèrent jusqu’à Fayet. Ils y tenaient encore, tout comme dans la parcelle boisée du nord, a Francilly, à 1 heure et demie; a ce moment les brigades allemandes étaient toutes les trois entrées en li- gne. La réserve générale s’était, il est vrai, portée en avant de Ham à Roupy, mais le général de Gœben, qui, de ce point, voyait le peu de progrès que faisait la 16** division, 1’avait, dès ll heures, envoyée au secours de celle—ci par Seraucourt. (Test de la que le colonel de Bœcking s’avança sur Con- tescourt avec 3 bataillons, 3 escadrons et 2 batteries. Prenant lui-mème les devants avec la cavalerie, il avait d’abord fait ouvrir le feu à l’artillerie, puis le 41* régiment procéda à l’attaque dès qu’il fut arrivé. De concert avec le bataillon du 19° qui se trouvait déjà posté en cet endroit, il refoula vivement l`ennemi hors de la localité, comme aussi hors de Castres sur la hauteur de Grugies, tout en lui faisant un grand nombre de prisonniers. L’artil1erie, ayant atteint peu à peu le chiffre de 30 pièces, ouvrit le feu sur cette hauteur. Afin de pouvoir y tenir plus longtemps encore, le géné- 25