462 LA GUVERRE DE 1:;*10. avoir été relevée à Quingey par des troupes badoises, se — · concentre à la Chapelle, tandis que la 14* se portait en avant sur Deservillers. A Bolandoz la tète ne trouva plus l’ennemi, mais simplement ses feux de bivouac mal éteints, si bien que ce jom·-là encore on n’avait pu atteindre le gros de l’armée française. — En eüet, le général Clinchant avait rapproché de Pon- tarlier les corps d’armée. Mais on dut bien vite consta- ter qu’on ne pouvait les y faire séjourner quelque temps parce qu’il était impossible de se procurer les vivres néces- saires. Dans la nuit mème, le général Crémer reçut l’ordre de se porter immédiatement en avant sur les Planches et Saint-Laurent avec trois régiments de cavalerie postés · déjà sur la route de Mouthe. Cette troupe fit ime marche extraordinaire par les chemins de montagne obstrués par les neiges, si bien que, dans l’après-midi déjà., elle atteignit les localités qui lui avaient été indiquées. Le 24* corps et ime brigade de la division Poullet l’y suivirent le lendemain ; cette dernière fit aussi occuper, par deux bataillons, Bonne- vaux, à l'entrée du défilé de Vaux. · Le 28 au soir, les autres fractions de l’armée étaient pos- tées comme suit : le l8° corps derrière le Drugeon, à Hou- taud, dans le voisinage immédiat de Pontarlier, la 1** di- vision du 15* avait été portée en avant, de l'autre côté de c'e ruisseau, jusqu’à. Sombacourt; la 3* se trouvait à Pon- tarlier mème. A gauche les 2* et 3* divisions du 20* corps occupaient toutes les localités de Chaifois à._ Frasne, à ·droite la réserve générale était postée à Byans. Le général de Manteuifel avait donné l’ordre à l’armée de se porter en avant sur toute la ligne, le 29, dans la di- rection de Pontarlier, ou l’on finirait bien par trouver l’ennemi. .
