Page:Wagner - À Mathilde Wesendonk, t1, 1905, trad. Khnopff.djvu/21

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naissants aux deux femmes qui ont au contraire estimé à juste titre que la postérité avait le droit de connaître ces confidences précieuses : à Mathilde Wesendonk qui a pieusement conservé ces reliques et en a préparé la publication posthume ; à Madame Wagner qui a permis, que cette correspondance fût publiée. Elles nous ont transmis un document d’une valeur unique, qui nous fait connaître un des épisodes essentiels de la vie du Maître, qui jette un jour nouveau sur la genèse de Tristan et nous permet de comprendre mieux comment surgit dans l’âme du Maître cette religion si douloureusement sereine du renoncement et de la pitié qui illumine de son rayonnement la glorieuse vieillesse de Wagner et chante avec une si souveraine beauté dans les Maîtres-Chanteurs et dans Parsifal.


Henri Lichtenberger.
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