Page:Wailly – La Folle ou Le Testament d’une Anglaise, 1827.djvu/43

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ANNA.

Qu’est-ce ?

CALEB.

J’aurais deux mots à vous dire.

ANNA.

Eh bien ! parle.

CALEB.

Il y a là dedans quelqu’un qui vous demande.

ANNA.

Fais attendre !

CALEB.

C’est que… ce sont vos fermiers.

ANNA.

Mes fermiers ?

CALEB.

Oui, (bas.) ce sont les huissiers.

ANNA.

Ah ! mon Dieu !

CALEB, haut.

Ils disent qu’ils sont pressés et qu’ils apportent de l’argent. (bas.)[1]. Ils disent que si on ne les paie pas ils vont tout saisir.

ANNA.

C’est bien, j’y vais ; viens avec moi, Caleb. Pardon, mon cousin, si je vous laisse ainsi, mais…

ARTHUR.

Allons donc, miss ! point de façons avec moi ! vos affaires avant tout, quand on a des fermages à recevoir…

  1. Cécile, Arthur, Anna, Caleb.