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ADOLPHE BOSCHOT

Biblioorapiiib. — Matin d’Automne (Lacomblez, Bruxelles, 1894) ; — Rêves blancs (Lacomblez, Bruxelles, 1895) ; — Faunes s es et Bacchantes (1895) ; — Pierre Rovert, roman (Paris, 1896) ; — La Crise Poétique (Paris, 1897) ; — Poèmes Dialogues (Perrin, Paris, 1900) ; — La Réforme de la Prosodie (Paris, 1901) ; — La Jeunesse d’un Romantique (Hector Bertioz, 1803-1831], d’après des documents inédits, ouvrage couronné par l’Académie des Beaux-Arts, prix Kastner-Boursault (librairie Pion, Paris, 1906).

En Préparation : Un Romantique sous Louis-Philippe [Hector Berlioz, 1830-18k8] ; L’Aube de l’Amour, poèmes ; Dialogues avec les Muses, prose ; un nouveau texte de Pierre Rovert ; ua volume d’Etudes Musicales ; La Poésie, la Métrique et le Style.

M. Adolphe Boschot a collaboré à la Revue de Paris, à la Revu e Bleue, à la Revue Hebdomadaire, à la Revue d’Art Dramatique, à la Foi Nouvelle.

M. Adolphe Boschot est né pendant la Commune, le 4 mai 1871, tout prés de Paris, à Fonteoay-sous-Bois (Seine), dans la maison de Dalayrac. Ses classes une fois finies, au lycée Charlemagno, et après une année passée en Touraine, où il fit son service militaire, il entra au lycée Louis-le-Grand comme « vétéran » de rhétorique, et se fit inscrire à la Sorbonne : ainsi, il semblait se préparer à l’Ecole normale… En réalité, M. Adolphe Boschot errait dans les musées, il rêvait en d’interminables flâneries sur la Marne, il vivait avec Wagner, Schumann, Bach et Mozart. Et pour lui-même, d’instinct, il écrivait d’innombrables vers, qu’il renie aujourd’hui.

Peu après 1890, pour trouver un éditeur à Paris il fallait être parnassien ou vers-libriste. Or, M. Boschot, malgré ses vingt ans, était déjà en possession de sa facture toute personnelle : une facture conçue non pas pour l’œil, mais pour l’oreille, « une facture de musique de chambre », ainsi qu’il l’appelle lui-même.

M. Boschot dut à un hasard de voyage de trouver un éditeur à Bruxelles. Il donna chez Lacomblez plusieurs plaquettes,