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Page:Waldor - Charles Mandel, volume I, 1846.djvu/46

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■— 38 ~- — C’est bon, va-t’en, et sois prêt demain à l’heure du départ. Charles joignit ses mains avec un cri de joie ; le capitaine lui frappa sur l’épaule, et le jeune homme se retournant vivement, lui sauta au cou en fondant en larmes. M. Murvil le serra sur son cœur avec une bonté toute paternelle, et se détourna pour cacher une larme qui venait de mouiller sa joue brune et ridée. — Ne prenez pas mauvaise opinion de moi, capitaine, dit Charles en essuyant vivement ses yeux du revers de sa main ; je n’avais pas pleuré depuis la mort de ma mère, il y a six mois de cela. — Et quand vous auriez pleuré, mon enfant, où serait le mal ? Le courage et les larmes se rencontrent fort bien ensemble ;