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Page:Waldor - Charles Mandel, volume I, 1846.djvu/54

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- 40 - blanc, large d’un pied, et long de deux, les petits objets qui formaient sa pacotille. Il vida entièrement son coffre pour s’assurer si rien n’avait souffert pendant la route, et il y replaça chaque chose avec de nouvelles précautions, tant il craignait que les objets fragiles ne vinssent à se briser durant la traversée. Ces objets consistaient en petits miroirs, en boucles d’oreilles, bagues, colliers, peignes montés en chrysocale et en fausses pierres précieuses ; il y avait joint des couteaux, des kaléidoscopes et des microscopes, plusieurs joujoux communs, tels que poupées à ressort en bois, régiments de soldats en plomb, toupies d’Allemagne, etc. ; des rubans et des fichus de gaze aux couleurs éclatantes, complétaient cette petite pacotille, sur laquelle il bâtissait tous ses rêves d’avenir.