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xxi
PRÉFACE.

que deux mille ans après l’époque en queſtion, ſoient plus en état que les Grecs de décider quelles doivent être les mœurs d’une Tragédie, dont le ſujet eſt tiré de leur Hiſtoire.

Je n’examinerai point ici cette eſpèce de ſimplicité que demande le Parterre de Paris, non plus que les fers ſous leſquels les trente mille juges ont aſſujetti leur Poëſie, dont le principal mérite, ainſi que je le recueille du Commentaire ſur Corneille, conſiſte à s’élever malgré ces fers, ce qui réduit la Poëſie à un travail auſſi puérile que mépriſable, difficiles nugæ.