\ ,- . CHA _('11 ) ~ ena, rieusesidont se compose 6 ce trigramme , la clef secrète de toutes les opérations de la nature. Chao- yong a puhl.sur-ce texte énigmatique-un commen- taire très étendu, -que l'on regarde encore aujour- 'd'hui'conime ce qui a étédonné de mieux sur cette matière. Cet ouvr. en 60 vol. a pour titreälioang- Ici-Kingfche.jLes. Chinois possèdent *encore de ce -philos. un grandnombre d'opuscules qu'il a réunis 'en-20 volμintit. .: Ki-jan-ki. Ce sontdes mélanges de vers et de prose sur divers'sujet_s_ de morale et de philosophie. Chao-yongmourut en Pan 1077, honoré des distinctions qu”il avaitrefusés pendant sa vie. Uempereur lui décerna le titre de Docteur sanstacheu . ~ ' _ _' - GHAPEAUVILLE (Jean), doct. en théolog., né å Liège en 1551, enseigna cette sciencedans plus. monastères , fut inquisiteur dela foi, chanoine de la cathéd., gr.-pénitencier, archidiacre et prevôt de son chapitre, et mourut en 1617. Le seul de ses ouvrages* qui puisse présenter'auj0urd'hui quelq. «intéret est un recueil des historiens originaux de la ville 'de`Liége, impr. de 1612 à 1616, en*5 vol. in-It, sous ce titre : Historia sacra et profana, nec-non politica, in* qua non solum reperiantm* gesta Ponti/icum tangensium, trajectensium; ac leodicensium,.etc. ` . ~ ' * _ ' _ CHAPELAIN (sire Jíauxn Li), poète français du 15° S., est aut. d'unconte facétieux en vers,intit. : le Secrétaintsacristain) de Cluny, qui se trouve MS. à la biblieth. du roi, avec la version en prose de Claude Fauchet›(*v. ce nom). Le grand d'Aussy en a donné 'une”autre version en .prose dans son recueil; et l'on trouve deux imitations de cenmême conte dans la nouv. édit. des Fabliaux par Barba-_ zan ,-Paris , 1808 , ltvol. in-8. . » _ CHAPELAIN-(JW )., poète fFanc;, ne à'Paris en 1595, fut placé presque aulsortir de ses études, auprès d'uu'jeune seigneur pour lui enseigner l'es- pagnol, qu'il avait appris lui-même sans maitre,
- et ensuite auprès des deux fils 'du' grand prevôt de
France 'pour faire leur éducat. La trad; du roman espagnol de Gusman dídlfarache, et la curieuse préface qu'il mit en téte de l'Adone de Marini, le firent admettre dans cette réunion d”hommes .de lettres qui devint ensuite l'Acad. française. Il fut Pun des commissaires chargés dïen-rédiger les statuts..Le cardinalde Richelieu, qu'il avait initié dans les secrets de la poétiq., lui lit une pension de mille écus, etlui accorda une pleine autorité sur tous les poètes à ses gages.,Chapelain devint dès- lors Poracle de. tous les écrivains, et plus tard il fut chargé par Colbert de dresser la liste des sav. et des littérateurs tant nationaux qu'étrangers auxquels Louis XIV voulait donner des pensions. On savait que depuis long-temps Chapelain s'oc- 'cupait'd”un .poème dont l'héro'ine était Jeanne d*/Irc. Ce poème§.impatiemment attendu etvanté comme un chef-d'œuvre par tous ceux qui_en avaient entendu la l'ecture,'parut enlin en 1656. L'empressement du public était sigrand, qu”il°s'cn fit six éditions .dans 18 .mois. Mais. au milieu de Pengouement universel, lacrilique ne tarda pas a revendiquer ses 'droits`,*et',.la i>ucèlle=,*'mîeux appréciée, tomba sous le *feu i59!llan't des gepgi grammes. La duchesse de Longueville ,' malgré là haute protection dont sonépoux honoraitÿauteur; ne put s'empècher de dire Aa la lecture de la Pucelle : u Cela est parfaitement beau ,V mais cela est parfaitement ennuyeux» Boileau mitceÿmot en vers, et couvrit le poème"et le poète d'un ril dicule ine1l`açahle. Chapelainmourut'en'167lt. On trouva chez lui.une somme de 150,000 livres, fruit des plus sordides économies,_car ilétait' d'une avarice extrême. Outre la 'traduction de Gusmart d'Alfarache, et la Pucelle, dont il n'y eut quetes 12 prem. chants d'impriméš, les C12 autres sont l\lSs. à la hiblioth. royale, on a de Chapelain une Paraphrase sur le Miserere, 1659 , in-lt, des Odes et des Mélanges de littérature, publÿpar D. F; Camusat (v. ce nom)? CHAPELAIN (CnAnLes-JEAN-Bxprxsre Le) , 'jéï suite et bon prédicateur, né en 1710 in Rouen;.se fit une réputation méritée par les serinons qu'il prononça successivement à Versailles,›à Paris, la cour de' Lorraine et dans les Pays~Bas. Son dis- cours pbur la prise d'habit de Mm d'Egmont dans l'ordre du Calvaire en 1755, à Luxembourg, est' regardémcomme un des meilleurs morcea'ux~sÔrtis de sa plume. A la suppression des jésuites, il [ut appelé par Pimpératrice Marie-Thérèse à Vienne. Il y prononça l'Oraison funèbre de Fempersur François Ier , en 1766 , le jour anniversaire de ^l_a mort de ce prince; et~, en 1770, lefpanégyrique de- Ste Thérèse; patronne de Pimpératrice qui Pavait nommé son prédicateur. Deux ans aupaë ravant il avait_dédié'à cette princesse le Recueil de sessermons, ou discours sur différents *sujets de piété et de religion, Paris, 1768, 6 vol-_ in-12; Sur la lin de sa vie il se retira près de Parchevéq. de» Malines, et mourut subitement dans cette ville en 1779. - * CHAPELIER* (Isaac f RENÉ - Gui Ln) , l'un des membres les«plus distingués de Passemblée con- stituante né àjlennes en 17111 , fils d'un avocat et avocat lui-même, se signala dans les troubles qui divisèrent la- cour et le parlem.-de Bretagne. Elu député auxétatslgénén en 1789; il s'y lit remaq. par son éloquenee, et concourutà toutes les opé- rations de cette assemblée. Mais son dévouement au *nouvel ordre de choses ne put le-mettre à l'abri des révolut. dont il tenta vainem. de réprimer l'au- dace. ll périt_surl'éeha1`aud en 17911, le 22 avril. C”est à lui que l'on doit le plan d'organisat,_ de la cour de cassat. et plus. innovat. importantes dans l'ordre judiciaire. Il avait coopéré avec Condorcet à la rédaction de la Biblioth. d'un homme public , 1790-92, 28 vol. in-8. _ '- cnArEu.n' (CLAUDE -Emmwm. LUILLIER ), poète franç. , fils naturel de François Luillier, maitre des comptes , naquit en'1626 dans le village de/ La Chapelle (entre Paris et_'St-Denis), d'ou lui vint le nom sous lequel il est-connu. Doué d'une singulière-vivacité» d'esprit=,` il se -trouvade bonde heure à portée de profiter des entretiens de plus.
