Page:Wilde - En Australie - La chasse à l'oppossum, 1886.djvu/62

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taire mes instincts de chasseur et laissai cette mère et ses petits continuer tranquillement leur promenade.

Le lendemain, après nous être reposés de nos deux nuits de chasse, nous reprîmes le chemin de Robertville, où je restai encore quelques jours. Mais il fallut enfin se quitter : j’avais hâte, du reste, de revenir en France, et par un beau matin, je repris la route de Sidney, emportant de mon ami Robert, du vieux Dick, qui a voulu absolument me donner, préparée par lui, la peau d’opossum à la queue coupée par sa balle, le meilleur souvenir.

Depuis lors, j’ai fait bien des chasses, plus émouvantes et plus dange-