Page:Wilde - La Maison de la courtisane, trad. Savine, 1919.djvu/145

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O belle étoile à la bouche de carmin, ô lune aux sourcils d’or, lève-toi, lève-toi du Sud embaumé et éclaire la route que suivra mon Aimée, de peur que ses petits pieds ne s’égarent sur la colline où le vent souffle, ou sur la dune. O belle étoile à la bouche de carmin, ô lune aux sourcils d’or.

O navire qui trembles sur la mer désolée, ô navire à la voile humide et blanche, pars, oh, pars pour le port, vers moi. Car celle que j’aime et moi nous voudrions