Page:Wilde - La Maison de la courtisane, trad. Savine, 1919.djvu/74

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les rideaux de la nuit, en voyant ma bougie brûler avec éclat, a frappé, et vous a invitée à entrer ? N’en est-il pas d’autres plus maudits, et d’une lèpre plus blanche que la mienne. Abana et Pharphar sont-ils desséchés, que tu sois venue jusqu’ici pour étancher ta soif.

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Sphinge trompeuse ! Sphinge trompeuse, près des roseaux du Styx, le vieux Charon, appuyé sur sa rame, attend mon obole. Pars la première, et laisse-moi à mon crucifix, dont le pâle Accablé de douleur, promène sur le monde son regard las, et pleure sur toute âme qui meurt, et pleure sur toute âme vainement.