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Page:Wilde - Poèmes, trad. Savine, 1907.djvu/298

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et laisse voir aux yeux effarés de l'amour les longs

 doigts blancs de l'aube,
 gravissant en hâte le ciel d'Orient pour saisir et
 mettre à mort la nuit tremblante, sans avoir le
 moindre souci de ce qui charme mon coeur ou de
 ce que le rossignol pourrait en mourir.