Page:Willy - La Maîtresse du prince Jean.djvu/15

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nétré dans les appartements où Monseigneur opère soi-même.

— Non, et je ne connais pas Turenne.

— Quel Tu… ?

— Toi non plus, connais pas Turenne ? C’est le cheval-lavabo du prince Jean. Paraît qu’il est fleurdelysé.

Loyaliste, Jim Smiley s’inclina, par déférence pour les illustrations héraldiques dont se caparaçonnent les montures intimes des hoirs royaux.

Machinalement, ils s’approchèrent du buffet ; Lernould venait d’y conduire Gaëtane Girard : il ne restait plus que du gin et, gentiment, elle en buvait. Maugis, gentiment aussi but comme elle. Item Smiley : gin and Jim.

Lauban dévorait du regard Gaëtane et des dents un sandwich, pour se donner une contenance. Henry Maugis, lui, considérait Lernould de qui, la tête, à ce moment, valait d’être observée.

On connaît Lernould, ses pommettes saillantes, son teint terreux, voire ictéreux. Ses yeux, quoique bridés, sont beaux, profonds,