Page:Willy - La Maîtresse du prince Jean.djvu/264

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mencent, insinua Maurice, avertissez-moi, mesdames, pour que je ferme les yeux.

Mlle Girard hocha ses superbes épaules émaillées au blanc de perle et que la juive s’empressa de charger d’abondants joyaux. D’autres joyaux dans les cheveux. D’autres aux bras. Un voile diaphane, et pas grand’chose de plus. La comédienne était prête.

— Allons, merci, ma chère Mary, dit-elle. À demain.

Et elle indiquait nettement la porte.

— Non pas, je vous attends, résista en douceur la youpine qui, épanouie, alla se rasseoir.

Gaëtane fronça ses sourcils grossis et allongés au crayon gras, et, se tournant vers Maurice immobile :

— Au revoir, monsieur, l’invita-t-elle à déguerpir. Passez donc me voir chez moi, un de ces prochains après-midi.

— Mais, moi aussi, je vous attends, s’épanouit-il à son tour.

Les sourcils de Mlle Girard se froncèrent davantage. L’idée de laisser en tête-à-tête le monocle et le poil plume de corbeau la tour-