Page:Willy - La Maîtresse du prince Jean.djvu/307

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

le piloter jusqu’au vestibule. Regarde-moi ça ; il ne tient plus debout.

En effet, ployé sur les jarrets, les mains aux genoux, Renard avait l’air d’un pochard qui choit. Ah ! n’insultez jamais un ivrogne qui tombe ! Smiley le saisit par un bras, Maurice par l’autre, et doucement ils l’évacuèrent, dans le vestibule, ils l’assirent sur une banquette, derrière deux palmiers. Un larbin s’offrit pour aller chercher une voiture.

— Oui, tout de suite, accepta Smiley.

— Alors, c’est vrai, dit Lauban, tu ne veux pas reconduire ce saligaud ? Ce ne sont pas les vivantes splendeurs de cette soirée qui te retiennent, peut-être ! Elle est totalement ratée, cette soirée. À part Lernould, Porel et nous, rien que des pannes. Much ado about

Nothing, approuva Smiley. Pourquoi donc veux-tu rester ?

L’égoïsme de Maurice se révéla dans sa plénitude suave :

— Moi, ce n’est pas la même chose. Au contraire. Tu sais, cette partie carrée avec le prince Jean ? Eh bien, c’est cette nuit, je crois, que je vais la rendre fatale. Mlle Girard a