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DU TRADUCTEUR FRANÇAIS.
PRÉFACE

DU TRADUCTEUR ANGLAIS.



Bien des années se sont écoulées depuis que la traduction de Sacountalâ par William Jones est venue annoncer aux littérateurs d’Occident que les Indiens avaient un théâtre national. La pièce qu’il avait ainsi produite au grand jour était faite pour prouver que cette branche de littérature était assez importante chez ce peuple pour attirer notre attention.

Malgré l’attente excitée par ce premier essai, on a jusqu’à présent acquis, sous ce rapport, peu de lumières nouvelles. La traduction du Prabodha tchandrodaya, ou Lever de la lune de l’intelligence, par le docteur Taylor de Bombay, donne plus de renseignemens sur la métaphysique que sur l’art dramatique des Indiens ; et le compte rendu de Mâlati et Mâdhava, par M. Colebrooke, dans les Recherches asiatiques, était subordonné à l’objet qu’il se proposait dans son Essai sur la Prosodie sanscrite et prâcrite. D’ailleurs, il n’était pas probable que le commun des lecteurs pût en avoir connaissance. Ces deux ouvrages n’avaient donc ajouté que peu de chose à ce que l’on sa-