Page:Wolf - Les Hypothèses cosmogoniques, suivies de la Théorie du ciel de Kant, 1886.djvu/125

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AU SÉRÉNISSIME ET TRÈS PUISSANT ROI ET SEIGNEUR
FRÉDÉRIC,
ROI DE PRUSSE,
MARGRAVE DE BRANDEBOURG, GRAND CHAMBELLAN ET ÉLECTEUR DU SAINT-EMPIRE ROMAIN, GRAND-DUC SOUVERAIN DE SILÉSIE, ETC.
MON SÉRÉNISSIME ROI ET SEIGNEUR.

Sérénissime et très puissant Roi,
Très gracieux Roi et Seigneur,

Quelque effroi que puissent inspirer à ma faiblesse le sentiment de mon indignité et l’éclat du trône, la bienveillance que le plus gracieux des Monarques étend avec une égale générosité sur tous ses sujets me donne la confiance que mon humble hommage ne sera pas accueilli d’un œil défavorable. Je dépose ici avec une crainte respectueuse aux pieds de Votre Royale Majesté une preuve bien modeste du zèle avec lequel les Académies de Son royaume sont entraînées vers les sciences, à l’envi des autres nations, par les encouragements et la protection d’un souverain éclairé. Combien