Page:Yver - Cher coeur humain.djvu/186

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Mon vieux, l’existence est intenable avec Alice. Fresnes doit paraître plus doux au repris de justice que la détention du mariage à ma pauvre vie journalière. Je suis en proie à l’humeur et à la critique impitoyables de ma femme. Tu changes de figure… tes traits s’alarment, tu ne soupçonnais pas ce mal secret ? Nous donnons le spectacle de deux êtres qui s’aiment ? Eh bien ! mon vieux, nous ne trompons pas nos amis. Alice m’est toujours bien chère et j’ai lieu de croire qu’elle ne pourrait envisager de me quitter. Mais ce terme délicat, cette troisième valeur mystérieuse, produit de la rencontre de deux âmes, notre rapport enfin est comme un fruit gâté. Une