Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/175

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V

Un dimanche, l’usine dormait toute froide sous un ciel gris. Les Alibert y descendirent néanmoins, et après avoir pris au bureau un rouleau de papier dont on apercevait le coloriage, se dirigèrent de leur pas cadencé vers la petite maison de Marthe Natier. Ils avaient l’air en même temps décidés et contents d’eux-mêmes. Sam, la tête haute, flairait le vent de son nez court aux narines larges. La seule phrase qu’il proféra pendant le trajet fut :

— Ces pauvres Martin d’Oyse, évidemment, ne pouvaient s’en tirer tout seuls.

— Ils n’en auraient eu ni les moyens, ni l’idée, reprit Freddy.

Ils trouvèrent Nathalie et sa fille dans le